Hockey - Media miserabilis

David JOBIN, l'excellent défenseur offensif du SCB
Crédit: www.scb.ch

Pas facile de trouver des places à Berne... Et comme les chaînes publiques de télévision nous frustrent de retransmissions en direct, il ne reste que la presse pour en savoir un peu plus. Mais hélas celle-ci n'arrive pas souvent à donner un compte-rendu objectif des matchs. S'affranchir des régions linguistiques, aller au delà du fossé de roestis n'est pas le fort des média traditionnels... Plus dynamiques -mais aussi tellement moins cons- de jeunes chroniqueurs relèvent le défi brillamment. Ici le reportage du match de jeudi SC Bern-HC Fribourg Gottéron.

L'excellent site Planète Hockey

L'affaire Ben Barka

Vous avez été certainement nombreux à suivre l'Affaire Ben Barka sur France 2. Un téléfilm en deux parties, certes agréable à regarder tant l'intrigue était captivante. Hélas il faut tout de suite mettre un bémol, le réalisateur Jean-Pierre Sinapi, s'inspire de sources discutables. Il ne fait qu'avaliser le témoignage d'un ancien des services secrets marocains Ahmed Boukhari. On voudrait nous faire croire que le défunt roi du Maroc, Hassan II, n'a jamais été impliqué dans l'enlèvement et le meurtre de Ben Barka. Une fois encore l'Histoire est déformée voire falsifiée. A l'époque je m'étais déjà irrité avec le point de vue d'Oliver Stone dans son film JFK. Il mettait le procureur Jim Garrison sur un piédestal et lui donnait une importance exagérée. Afin de n'être pas manipulé, l'amateur en Histoire peut apprécier ce genre de film mais s'avisera de rester critique.

Medhi ben Barka, opposant au régime marocain, a été enlevé en 1965 à Paris

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Désistement de Marianne Huguenin au profit de Josef Zisyadis

On apprend ce matin que la popiste Marianne Huguenin renonce au Conseil national. Arrivée pourtant en tête de son parti lors des élections du 21 octobre, la syndique de Renens préfère laisser son siège à Josef Zisyadis. Mais de qui se moque-t-on ? D'abord des électeurs qui ont fait le choix d'une personnalité lausannoise bien connue à la tête d'un exécutif et appréciée au-delà de son électorat de base. Ensuite on se moque des femmes. L'extrême gauche est la première à monter au créneau pour défendre la parité hommes-femmes en politique; ce qui est parfaitement fondé. Mais hélas quel décalage entre l'idéal du discours et la réalité des faits. L'électorat pourrait se sentir floué et réagir fortement au prochain rendez-vous devant les urnes. Permettons-nous de rappeler que deux grands principes sont en jeu. Le respect de la volonté populaire et la promotion des femmes en politique.